Manifestant depuis quelques années un intérêt particulier pour la prévention routière, l’ex-première dame Sophia Martelly rappelle que cette question n’est pas une affaire de classes sociales. Pour réduire le nombre d’accidents sur nos routes, Sophia Martelly appelle à une conscience citoyenne, une implication de tous. Elle a transformé son slogan « Sida pa gen prejije » en « malè pa gen prejije ».
Avant le carnaval national organisé aux Cayes cette année les 26, 27 et 28 février derniers, Sophia Martelly de la Fondation Rose et Blanc avait fait le trajet Port-au-Prince/Cayes pour identifier des endroits de la route qui pouvaient représenter des dangers pour la sécurité routière. Là où il y a des dos-d’âne non peints, à peine visibles ; des camions (non dotés de réflecteurs) stationnés et abandonnés sur la route nationale, absence de panneaux de signalisation, entre autres.
En guise de réponse, l’ex-première dame avait dépêché une équipe pour peindre les dos-d’âne et placer à certains endroits des panneaux de signalisation fabriqués chez elle. Des motards munis de quelques équipements de dépannage ont été également déployés sur la route nationale numéro 2 où les accidents de circulation sont fréquents. Outre la période de carnaval, Sophia Martelly veut que la question de prévention routière soit quelque chose de permanent. Et appelle à une conscience citoyenne.
« Il faut une implication de tous, soutient Sophia Martelly. Le citoyen doit s’engager dans ce problème de sécurité publique. La prévention routière ne doit pas être non plus quelque chose de ponctuel. »
Madame Martelly admet qu’elle ne s’y connait pas vraiment en sécurité routière. N’empêche qu’elle y apporte depuis quelques années sa contribution. Déjà pour le carnaval national, organisé pour la première fois aux Cayes, en 2012, ainsi que les festivités qui se sont succédé, plusieurs institutions étatiques et privées, – à l’initiative de Sophia Martelly (première dame à l’époque) – s’étaient impliquées dans la prévention routière.
Qui n’a pas encore perdu un proche, un ami dans un accident de circulation ? C’est en quelque sorte sur cette question que l’ex-première dame veut attirer l’attention.